Zizi Cabane

Bérengère Cournut

Le Tripode

  • Conseillé par (Libraire)
    24 juin 2022

    [PARUTION LE 18/08/2022 / RENTRÉE LITTÉRAIRE]

    Le manque et l'amertume se heurtent aux souvenirs spongieux, rapportant les vivants à leur existence parfois avec fracas. Odile a disparu, elle laisse trois enfants et un mari aimants, une maison avec un jardin, un cocon, un repère.

    Une source apparaît sous leur maison après la disparition, ce cours d'eau qui chahute que l'on essaie de contenir, de dévier, de maîtriser. Rien y fait, elle rejoindra la rivière, la maison est touchée, fragilisée.

    Il faudra trouver cette force (sur-)naturelle et laisser partir, laisser filer ce qui doit suivre son cours. Zizi Cabane, la benjamine grandit.

    Poétique, éco-féministe, puissant.


  • Conseillé par (Libraire)
    20 octobre 2022

    Onirique et poétique

    « Il était une fois … ». Imaginez vous revenir en enfance, le soir sous la couette. Votre papa ou votre maman vous lisent un livre, un conte probablement. Zizi Cabane débute un peu comme cela, une impression de fable. D’abord une famille: une maman, un papa et trois enfants, comme une famille d’ogres sauf que tous les cinq sont gentils. Au contraire ils les aiment et leur donnent leurs prénoms non pas à la naissance mais quand ils ont un peu vécu: Chiffon, Béguin et Zizi Cabane.
    Et puis il y a la forêt, les collines, et la maison. Un jour la maman, Odile, disparait sans raison et la maison prend l’eau, une source l’envahit et la famille doit rejoindre le cabanon au bas du terrain. La vie est chamboulée. On ne peut plus vivre comme avant.

    Souvent c’est la plus jeune, Zizi Cabane, qui raconte du haut de sa petite enfance. Béguin ajoute parfois son grain de sel. Comme son père, Ferment. Ou O, la mère devenue élément liquide qui observe tout. Mais on ne se perd pas, on sinue entre les émotions des membres de la famille, on cherche la lumière dans les rivières souterraines. Et puis … Et puis c’est tout. On ne raconte pas la poésie. On ne l’explique pas. On n’explique pas la magie des images, de la végétation qui envahit tout. On ne raconte pas Chiffon qui trace sur des chiffons usagés des cartes magnifiques. On ne parle pas du père qui creuse la nuit pour extraire la boule qui l’étouffe depuis la disparition de sa femme. Sinon à quoi cela servirait les livres? Et les magnifiques romans comme celui-ci?

    « Il était une fois »… un livre poétique et magnifique capable de vous emmener ailleurs. Aux frontières du réel et de l’imaginaire.

    Bérengère Cournut qui écrit des romans depuis plus de vingt années a connu un immense succès avec son ouvrage précédent « De pierre et d’os ». Elle poursuit son cheminement avec sa manière unique de nous prendre par la main dans son univers qui lui est si propre, celui de la nature, celui de personnages féminins en route pour combler la perte d’un proche. Avec Zizi Cabane, elle nous fait partager sa vision animiste du monde, la recherche de forces telluriques naturelles supérieures à nos existences. La Nature, comme le vent qui refroidit le corps et le coeur de Zizi, relie les personnages de la famille qui s’est élargie, pour les aider à accepter le deuil.

    On se laisse embarquer par le courant, on se blottit sous la couette, on regarde le dessin exceptionnel de la couverture, on tend l’oreille pour écouter la suite: « Il était une fois »… un livre poétique et magnifique capable de vous emmener ailleurs. Aux frontières du réel et de l’imaginaire.


  • Conseillé par (Libraire)
    30 août 2022

    On adore !

    La mère de Zizi a disparu, la maison prend l'eau et son père se laisse couler. Mais Zizi et ses frères ont toute leur vie à explorer, à découvrir. Tandis que le monde se déploie devant eux, leur mère devenue eau, vent ou terre les suit, les accompagne et surtout les aime.
    Encore une fois Bérangère Cournut nous emmène dans un univers de poésie et de douceur avec un talent inimitable. On adore !


  • Conseillé par
    30 août 2022

    On adore !

    La mère de Zizi a disparu, la maison prend l'eau et son père se laisse couler. Mais Zizi et ses frères ont toute leur vie à explorer, à découvrir. Tandis que le monde se déploie devant eux, leur mère devenue eau, vent ou terre les suit, les accompagne et surtout les aime.
    Encore une fois Bérangère Cournut nous emmène dans un univers de poésie et de douceur avec un talent inimitable. On adore !


  • Conseillé par (Libraire)
    30 août 2022

    On adore !

    La mère de Zizi a disparu, la maison prend l'eau et son père se laisse couler. Mais Zizi et ses frères ont toute leur vie à explorer, à découvrir. Tandis que le monde se déploie devant eux, leur mère devenue eau, vent ou terre les suit, les accompagne et surtout les aime.
    Encore une fois Bérangère Cournut nous emmène dans un univers de poésie et de douceur avec un talent inimitable. On adore !


  • Conseillé par (Libraire)
    18 août 2022

    Emouvant

    C'est l'histoire d'une famille et d'une maison. La leur. Ses personnages sont tous affublés de drôles de noms, comme pour échapper à une sorte d'ordre établi. Un sobriquet plutôt qu'un prénom lambda apposé dès la naissance leur convient mieux. Ce sera Ferment pour le père, Béguin, Chiffon et Zizi Cabane pour les enfants. Seul le prénom de l’épouse et de la mère restera intact. Odile.

    A la manière d'un conte, Bérengère Cornut nous entraîne dans une histoire familiale bouleversante. Odile disparaît un beau jour laissant derrière elle ses enfants et son époux bien-aimés. Esseulés, ils tentent malgré tout de survivre, chacun à leur façon. On ne sait ce qu'il s'est réellement passé...pour autant on devine. Même si chaque membre de la famille tente par tous les moyens de faire comme si Odile allait revenir. Ferment en particulier s'ingénie à rafistoler leur maison de fortune et surtout à dompter la source qui vient s'inviter chez eux. Elle est apparue subitement mettant à mal son installation brinquebalante.
    Usant de la métaphore pour échapper au poids des mots, l'auteur dévoile par petites touches, avec tact, délicatesse et pudeur, les personnalités de chacun. Tous sont touchants par leur singularité. S'il fallait les définir on userait volontiers de l'oxymore. Zizi Cabane, en est l'illustration parfaite. Elle deviendra au fil des pages, celle qui se démarque, celle qui aidera chacun à s'élever par-delà la douleur.
    Par endroit onirique et mélancolique, ce roman choral émeut au plus haut point.


  • 3 août 2022

    Roman-fable aussi tendre que fantaisiste à déguster....doucement

    Une maison, un jardin, une famille, un coin de paradis. Une mère qui disparait brusquement, sans explication. Trois orphelins, beaucoup de chagrin, un amoureux transi qui dépérit. alors il faut tout réinventer, chercher un nouvel équilibre, déraper souvent, parfois tomber, recommencer et enfin se trouver.
    Bérengère Cournut sonde avec subtilité le coeur des hommes confrontés à l'absence et au deuil, un roman-fable aussi tendre que fantaisiste à déguster....doucement.