- EAN13
- 9782904235870
- ISBN
- 978-2-904235-87-0
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 19/05/1998
- Collection
- Allia
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 22 x 14 x 1,9 cm
- Poids
- 316 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Code dewey
- 850
- Fiches UNIMARC
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Memoires d'une chanteuse allemande
De Wilhelmine Schröder-Devrient
Traduit par Guillaume Apollinaire
Éditions Allia
Allia
Offres
“Vous avez, vous-même, exigé que je ne taise rien de
mes expériences et sensations ; aussi, en décrivant les
aspects anormaux des envies qui m’envahissaient, n’aije
pas hésité un seul instant à vous les faire connaître,
sans en rien omettre ; j’étais, et je reste persuadée que
vous serez capable de comprendre tout cela, parce
que vous êtes aussi un psychologue pénétrant. Peutêtre
n’avez-vous encore reçu, d’aucune femme, de tels
aveux, mais je suis certaine que vous avez déjà étudié
de pareils cas et trouvé leur explication. Je suis profane
en ces deux sciences ; je me suis bornée à vivre au jour
le jour, sans me demander si ce que je faisais était vraiment
de nature à choquer en nous des sentiments plus
nobles et à provoquer le dégoût. De sang-froid, les sens
rassis, j’aurais tremblé à l’idée de commettre des actes
aussi indécents, mais, après l’avoir fait, j’en juge autrement,
ne voyant pas ce qu’il peut y avoir là d’obscène.”
mes expériences et sensations ; aussi, en décrivant les
aspects anormaux des envies qui m’envahissaient, n’aije
pas hésité un seul instant à vous les faire connaître,
sans en rien omettre ; j’étais, et je reste persuadée que
vous serez capable de comprendre tout cela, parce
que vous êtes aussi un psychologue pénétrant. Peutêtre
n’avez-vous encore reçu, d’aucune femme, de tels
aveux, mais je suis certaine que vous avez déjà étudié
de pareils cas et trouvé leur explication. Je suis profane
en ces deux sciences ; je me suis bornée à vivre au jour
le jour, sans me demander si ce que je faisais était vraiment
de nature à choquer en nous des sentiments plus
nobles et à provoquer le dégoût. De sang-froid, les sens
rassis, j’aurais tremblé à l’idée de commettre des actes
aussi indécents, mais, après l’avoir fait, j’en juge autrement,
ne voyant pas ce qu’il peut y avoir là d’obscène.”
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